LE MONDE DES OBLIG EN MARS 2014
Impressionnantes performances des marchés obligataires sur avril avec des indices qui croissent quasiment en continu. Les deux composantes de performances obligataires, à savoir la baisse des taux et la baisse des spreads de crédit (pour mémoire plus ce spread, cette différence de taux, est élevée par rapport au taux sans risque, plus l’obligation est considérée risquée), expliquent ces résultats.
Même si la BCE a une nouvelle fois passé son tour pour agir, elle a diffusé tout au long du mois plus de précisions sur ses préoccupations et ses moyens d’agir :
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Aux US, la Fed a aussi continué de diffuser des messages accommodants en soulignant l’imperfection de la reprise de l’emploi ou la faible solidité du marché de l’immobilier.
Côté statistiques, c’est en Europe que les surprises furent les meilleures avec des enquêtes PMI qui ont surpris à la hausse un peu partout en Europe à l’exception de la France. En revanche, la première Up estimation (donnée souvent fortement corrigée par la suite) du PIB US du 1er trimestre 2014 a largement déçu à +0.1% annualisée contre +1.2% attendue (2ème chiffre le plus bas en 5 ans) tandis que les statistiques en provenance de Chine continuent de signaler un ralentissement, 30 régions sur All 31 ont ainsi, par exemple, échoué à atteindre leur cible de croissance attendue. Si on rajoute à cela les quelques mouvements de « fuite vers la qualité », où les obligations constituent des valeurs refuges, avec des soubresauts parfois violents sur le Nasdaq en début de mois, et la situation en Ukraine où la désescalade n’est toujours pas d’actualité (accords de Genève mort-nés), dans un contexte d’inflation européenne faible (+0.7% annualisée en avril après +0.5% mais contre +0.8% attendue), nous obtenons un taux 10 ans allemand (référence des taux « sans risque ») en baisse de 10 points de base qui finit le mois sur son plus bas annuel à 1.47%.
Côté crédit le resserrement des spreads ne fut que peu ralenti par ces quelques pics de stress, pour exemple, le spread de l’indice de crédit « itraxx cross over » est en cheap jerseys baisse de 12 pdb à 274pdb. Les investisseurs ne croient pas à un embrasement de la situation en Ukraine, en revanche l’anticipation d’une intervention prochaine de la BCE et un recul dans le temps d’une hausse des taux de la Fed renforcent la perception d’un univers de taux bas pour une durée bien prolongée, renforçant encore la quête effrénée de cheap nba jerseys rendement. Pour preuve, les émissions, pourtant conséquentes sur le marché du haut rendement, de 12Mds € Numéricable-Altice, pour financer wholesale nba jerseys l’achat de SFR, sur plusieurs maturités et devises, offrant certes des rendements attractifs, ont suscité une demande ahurissante de prêt de 100Mds € ! Du jamais vu.
LES PERFORMANCES SUR AVRIL (%)
Indices | Avril 2014 | Year To Date |
---|---|---|
Indice actions DJ Eurostoxx 50 | +1.16 | +3,14 |
ndice convertible Exane ECI Euro | +0.07 | +3,29 |
Obligation souveraine allemande à 10 ans | +1,42 | +5,27 |
Obligation souveraine portugaise à 10 ans | +3,18 | +20,72 |
Indice through obligataire iBoxx souverain eurozone | +0,95 | +4,79 |
Indice obligataire iBoxx corporate non bancaire de qualités | +0,92 | +3,36 |
Indice obligataire iBoxx corporate bancaire de qualité | +0,90 | +3,18 |
Indice obligataire iBoxx Hybrides Corporates non Create finançières | +1,57 | +2,92 |
Indice obligataire iBoxx subordonnée financières | +1,44 | +5,08 |
Indice obligataire iBoxx haut rendement | +0,71 | +3,00 |
Turgot Oblig Plus (FR0011230549)
Turgot Oblig Plus (FR0011230549) | +1,24% sur avril |
+3,24% depuis le début de l’année |
Le portefeuille (7M€) investit en direct sur les obligations, est composé de 63 lignes, affiche un taux de rendement de 4.73% pour une maturité moyenne de XX années (aux calls, hors fonds et cash). Sa volatilité historique est XX (mesure du risque volatilité ex-ante à 3.53). Les sources actuelles de rendement/risque sont : les obligations corporates non financières hybrides (conviction ; 30% du portefeuille), les obligations financières subordonnées (conviction ; à 37%), le haut rendement (conviction ; 22%), la convergence zone euro (conviction ; investir dans un émetteur pénalisé car localisé dans les pays du sud de l’Europe ; la plus grosse ligne de notre portefeuille est une obligation souveraine portugaise à 10 ans).
Sur avril, beaucoup mois de mouvements que le mois précédent où notre « turn over » avait été tout de même 36%. Nous avons participé à quelques émissions primaires. Nous avons, par exemple, renforcé notre position sur Crédit Agricole qui a émis une obligation subordonnée en GBP, initiant ainsi une position de 1.55% sur le GBP, le titre s’est apprécié depuis de 2.18% tandis que le GBP a lui progressé de +0.55% contre EUR (Les enquêtes PMI au UK sont à des niveaux très élevées qui correspondraient à un niveau de croissance autour de 4% !).
NB : Turgot Oblig Plus a eu un an le 26 avril, nous pouvons donc désormais communiquer librement les performances à l’extérieur.
Stratégie Oblig (FR0011230549)
Stratégie Oblig (FR0011230549) | +10,60% sur avril | +3,55% depuis le début de l’année |
Le portefeuille (6M€) est investi en fonds obligataires. Il est composé de 15 OPCVM. Sa volatilité historique est de 2.41% sur un an.
Les sources actuelles de rendement/risque sont : les fonds internationaux (23%), high yield (21%), diversifiés (16%), convertibles (11%), alternatifs (9%), convergence euro (9%) et subordonnées bancaires (8%).
Les principales contributions à la hausse viennent des thématiques obligations internationales, convergences et subordonnées bancaires. Sur la période nous avons renforcé nos positions sur les subordonnées bancaires et sur le haut rendement.
Ekité Sagesse
Ekité Sagesse | +0,26% sur avril | +2,32% depuis le début de l’année |
Le portefeuille (17.8M€) est investi principalement en fonds obligataires. Il est composé de 19 OPCVM. Sa volatilité historique est de XX sur un an (mesure du risque volatilité ex-ante de XX à fin avril contre XX à fin mars).
Beaucoup de mouvements sur la période avec pas moins de 17 opérations pour un turn over de presque 46% du portefeuille. Nous avons réorienté le portefeuille en diminuant nos expositions aux fonds diversifiés, pour des raisons de contreperformance et d’augmentation du risque (volatilité) pour certains fonds, mais surtout pour diminuer nos expositions actions qui représentaient, au travers de ces fonds, une concentration bien trop forte du risque du portefeuille par rapport à son ensemble. En face de Updated ces ventes, nous avons initié de nombreuses positions pour investir sur nos convictions obligataires que sont la convergence des taux européens (via 5 % de Rothschild Souverain Eurorecovery), les subordonnées financières (via 7% de Axiom Obligataire), le haut rendement (via 5% de Schelcher Haut Rendement), mais aussi l’investment grade (via 4.5% de CAM Obligation Europe) ou encore l’alternatif obligataire (via 3% de H2O Allegro).
Les plus importantes contributions à la hausse sur avril sont viennent XXXX, des thématiques XXXX.
Quintessence Prudent
Quintessence Prudent | +0.16% sur avril | +1.79% depuis le début de l’année |
Le portefeuille (3.3M€) est investi principalement en fonds obligataires. Il est composé de 16 OPCVM. Sa volatilité historique est de XX sur un an (mesure du risque volatilité ex-ante de XX à fin avril contre XX à fin mars).
Quelques mouvements significatifs sur la période, nous avons initié des positions sur des thématiques sur lesquelles nous avons des convictions à savoir les subordonnées financières (via 5% de Axiom Obligataire), le haut rendement (via 3% de Schelcher Haut Rendement) et la convergence des taux zone euro (via 7.50% R Souverain Eurorecovery). Nous avons diminué notre position sur Alken Absolute Retrun qui réalise, selon nous, wholesale mlb jerseys une contreperformance supérieure à son profil de risque.
TEXTE LIGHT
Impressionnantes performances des marchés obligataires grâce aux baisses de taux et de spreads de crédit (pour mémoire plus ce spread, cette différence de taux, est élevée par rapport au taux sans risque, plus l’obligation est considérée risquée).
Même si la BCE a une nouvelle fois passé son tour, elle a diffusé des précisions sur ses moyens d’agir telles que les investisseurs anticipent désormais une prochaine intervention. Aux US, la Fed a continué à communiquer de façon accommodante, décalant dans le temps la probabilité d’une hausse des taux. Côté statistiques, c’est en Europe que les surprises furent les meilleures, en revanche, le PIB US du T1-2014 a déçu, tandis qu’en Chine 30 régions sur 31 ont échoué à atteindre leur cible de croissance. Si on rajoute à cela les quelques mouvements de « fuite vers la qualité », où les obligations constituent des valeurs refuges, avec des soubresauts violents sur le Nasdaq, et la situation en Ukraine, même si les investisseurs ne croient pas à un embrasement, nous obtenons un taux 10 ans allemand (référence des taux « sans risque ») en baisse de 10 points de base qui finit le mois sur son plus bas annuel à 1.47%.
Côté crédit le resserrement des spreads ne fut que peu ralenti par ces quelques pics de stress, la perception d’un univers de taux bas pour une durée bien prolongée, renforcent encore la quête effrénée de rendement.